Les nombreux virages de la Mobilité...





1. La mobilité et son histoire
- La révolution industrielle prônait les déplacements, animés par les nombreuses innovations connues dans le courant du XIXème siècle. Cela s’est traduit par un besoin en mobilité croissant, découlant sur une mondialisation des échanges et des transferts. Ces évolutions ont, sans conteste, participé à l’émancipation de nos sociétés et permis de grandes révolutions.
- Le développement de l’automobile par exemple apporta un vent nouveau au métier du « taxi », existant depuis des générations ! Et oui, avant il y avait les calèches pour transporter les voyageurs !
2. Quelles sont les tendances pour la voiture ?
- Depuis le 19ème siècle, la voiture n’a pas arrêté d’évoluer, tant en terme de sécurité, de confort et de progrès technologique.
• Nous assistons principalement à une évolution en termes de sources énergétiques employées. Les tendances se tournent vers les énergies « vertes », cependant les techniques sont en cours d’évolution et assez peu propices aux métiers des transports, tels que le taxi.
• Le principal problème réside dans l’autonomie, facilement résoluble avec les voitures qui fonctionnent au gazole ou à l’essence: dur-dur de changer nos habitudes malgré tous les efforts déployés pour changer nos modes de « consommation ».
- Il y a une grande communication axée sur la voiture électrique. Cela pourrait être une solution durable, mais plusieurs points semblent tout de même prouver le contraire.
• La fabrication de ces véhicules est émettrice de 2 fois plus de CO2 qu’un autre (notamment par l’extraction du lithium par exemple)
• Les batteries s’usent et ne sont pas recyclées : la pollution engendrée est beaucoup plus importante que les véhicules actuels
• La fabrication d’électricité n’est pas suffisamment « vertes » pour permettre à l’ensemble des utilisateurs d’utiliser une voiture électrique. De plus, la quantité serait insuffisante au vu de la demande.
- Les voitures à hydrogène pourraient être une solution alternative, cependant :
• Leur coût de fabrication et leur coût écologique sont très onéreux. Elles nécessitent une importante extraction d’énergies fossiles et une quantité d'eau surprenante.
• L’hydrogène est extrêmement inflammable : le critère sécuritaire est remis en cause.
• Le réseau de distribution est actuellement faible puisqu’il s’agit d’une « découverte» générationnelle (ou probablement stoppée à l’époque au profit de l’industrie pétrolière ?)
3. Un pas vers l’éco-mobilité ?
- Actuellement, il semblerait que les technologies développées soient trop « fragiles » pour l’équilibre de notre environnement. Il est tout de même indispensable de conserver notre atmosphère respirable ; ainsi, l’accent est mis sur les mobilités « douces ». Tout le monde tente de trouver des alternatives à mettre en œuvre rapidement…
- La communication bat son plein pour inciter à marcher, faire du vélo, utiliser les trottinettes, gyropode et monoroue… En plus c’est bon pour la santé !
• Certes, l’initiative est bonne, mais les règles de conduite semblent être quelque peu oubliées pour certains.
- Entre 2019 et 2022, le nombre d’accident de la route en centre-ville (avec des trottinettes principalement) a augmenté de plus de 20% ! Hors agglomération, ce sont surtout les cyclistes qui sont victimes d’accidents. Ne serait-il pas l’occasion de revoir les règles de conduite ? Partager les routes est essentiel afin de trouver un bon équilibre entre toutes les mobilités!
4. En mobilité-douce, je fais attention sur la route !
- La première alerte recensée par les chauffeurs de taxi concerne le respect du code de la route, principalement aux feux rouges.
• Ils sont aux intersections dans la majorité des cas: afin d’éviter de se faire « tailler en short », on s’arrête une minute ou deux pour le respect de tous.
• La règle est la même aux « Cédez le passage » et aux priorités à droite.
• Quel que soit le gadget utilisé (vélo ou autre),c’est pour tout le monde la même chose.
- Les ports de casques est indispensable pour préserver un maximum la sécurité des usagers de mobilité douce. Nous ne sommes jamais à l’abri des inattentions ou des mauvaises chutes.
- Pour ce qui est des règles de circulation des types de transports motorisés et le vélo sous toutes ses formes (exception faite pour les personnes en fauteuil roulant)
• On circule sur les pistes cyclables dès qu’il y a
• En l’absence de pistes cyclable, vous pouvez rouler sur les routes ou la circulation est limitée à 50 km/h maximum.
• Vous êtes autorisés à circuler sur les aires piétonnes : vous savez, ces grands espaces souvent pavés ? A condition de circuler à allure modérée (6km/heure)
- Pour tous les types de transports non motorisés (roller, skateboard, trottinettes sans moteur…)
Vous êtes considérés comme des piétons ! Dans ce cas on circule sur les trottoirs, à allure modérée pour ne pas déranger les autres.
Nous évoluons vers un tout autre monde en ce qui concerne la mobilité, cela est certain ! D’ici 2050, certains imaginent une robotisation des moyens de locomotion, sans conducteurs avec la mise en place de trajets entièrement informatisés, collectivisés et optimisés. Avant cela, il est indispensable que certaines règles de conduite soient respectées.
Chez TL, nous pensons que le chauffeur de taxi aura une tout autre fonction mais que le métier perdurera davantage dans le service à la personne que dans le service de conduite.
Nous pouvons vivre de suppositions après tout : seul l’avenir nous le dira car notre « planète » reste la priorité de toute évolution. Sans cette structure vitale, les évolutions pourront être trouvées mais rien ne permettra leur pérennité ! A bon entendeur… ^^